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Lésions profuses en halo inversé : de la pneumopathie organisée médicamenteuse à la granulomatose lymphomatoïde - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.277 
C. Gridel 1, , S. Boussouar 2, F. Capron 3, S. Choquet 4, J.M. Naccache 5, C. Rolland-Debord 6
1 Université versailles St Quentin, Suresnes, France 
2 Service de radiologie, hôpital la Pitié-Salpêtrière, Paris, France 
3 Service d’anatomo-pathologie, hôpital la Pitié-Salpêtrière, Paris, France 
4 Service d’hémathologie, hôpital la Pitié-Salpêtrière, Paris, France 
5 Service de pneumologie, hôpital Tenon, Paris, France 
6 Service de pneumologie, hôpital la Pitié-Salpêtrière, Paris, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le signe du halo inversé a d’abord été décrit dans la pneumopathie organisée. Il existe également d’autres causes infectieuses (essentiellement fongiques) et non infectieuses (sarcoïdose, pneumopathie interstitielle non spécifique, adénocarcinome lépidique…).

Méthodes

Nous décrivons ici le cas d’un patient ayant présenté une imagerie de halo inversé typique de pneumopathie organisée, pour laquelle l’analyse anatomopathologique a finalement identifié une granulomatose lymphoïde.

Résultats

Il s’agit d’un patient âgé de 80 ans, ancien fumeur et suivi pour une insuffisance cardiaque hypertensive, hospitalisé pour détresse respiratoire subaiguë avec hypoxémie. Le scanner thoracique initial retrouvait des lésions pulmonaires profuses avec un signe du halo inversé typique de pneumopathie organisée. Il existait une hyperlymphocytose (21 % des cellules) au lavage broncho-alvéolaire et les analyses microbiologiques étaient négatives. Le diagnostic suspecté était une pneumopathie organisée secondaire à la pravastatine. Après arrêt du traitement incriminé et corticothérapie orale, la pression artérielle en oxygène était passée de 48 à 70mmHg. Cependant, le scanner thoracique réalisé deux mois après le début du traitement retrouvait l’apparition de nombreux nodules malgré une disparition complète des lésions en halo inversé. Ces nodules eurent une évolution dissociée au scanner de contrôle, puisque certains avaient disparu tandis que d’autres se majoraient. Une biopsie pulmonaire sous contrôle radiologique fut finalement réalisée et conclut à une granulomatose lymphomatoïde associée à une infection par le virus de Ebstein-Barr Virus (l’EBV).

Conclusion

Il est difficile de savoir si la granulomatose lymphoïde s’était manifestée initialement par le signe du halo inversé ou si elle est apparue suite à la corticothérapie. Cependant, du fait de l’absence d’amélioration clinique rapide suite à l’arrêt de la pravastatine, et la corticothérapie étant efficace sur les granulomatoses lymphoïdes de bas grade, on peut supposer que la maladie était présente dès le début des symptômes. Un autre cas de granulomatose lymphoïde a d’ailleurs été décrit sous forme de halo inversé au scanner.

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© 2017  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 35 - N° S

P. A125-A126 - janvier 2018 Regresar al número
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